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"C'est dans le mois de mars que tente de s'ouvrir
l'anémone sauvage aux corolles tremblantes"
Alfred de Musset
L'anémone Sylvie affectionne les sous-bois des forêts sèches et clairsemées, et les pelouses aux sols calcaires. Elle peut pousser jusqu'à 1000 m d'altitude.
Au-dessus de la Saâne, nous empruntons un chemin de randonnée. Après avoir croisé un lièvre, nous admirons les anémones sauvages qui recouvrent le sol d'un tapis blanc . Elles profitent de la lumière avant que les feuilles des arbres n'apportent trop d'ombre.
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Ce sont les premières photos prises ce lundi matin. La neige commençait à tomber.
Au bout du port de plaisance, l'oie blanche cherchait un peu de nourriture
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St Valery en Caux est rarement sous la neige. Ce lundi, elle a recouvert la ville !
Ici la maison Henri IV (autre article)
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En Pays de Caux, le grès, le silex et la brique sont utilisés dans les constructions traditionnelles. Ces matériaux disponibles localement décorent les façades et les pignons.
Le grès, une roche très dure, était exploité localement dans des carrières à ciel ouvert (Gueutteville les Grès, Malleville les Grès) qui furent fermées au début du XXème siècle.
Le silex noir ou beige, ramassé sur l'estran, était taillé pour offrir une forme carrée ou rectangulaire. Il présente des arêtes vives et coupantes.
La brique était également fabriquée dans la région avec une terre argileuse.
Sur la première photo, une superbe tourelle au bout du mur d'enceinte du château d'Auberville la Manuel construite avec alternance de briques, de silex blanc et noir, de pierres en grès. Les soubassements sont en grès.
Sur les photos suivantes, le pignon d'une dépendance présente un décor polychrome fait de bandeaux de briques et de silex disposés en croisillons, losanges et damiers.
Non loin dans la campagne, cette maison construite en briques et grès présente en plus deux longs bandeaux de grès bruns et noirs en damiers sur la façade qui donnent une note très esthétique.
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| silex bruns et noirs |
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La léproserie d'Aizier (dans la forêt de Brotonne) a été édifiée par les moines de l'Abbaye de Fécamp. Elle date de la fin du 12ème siècle. Cette époque marque l'essor de ces établissements qui sont édifiés hors des villages mais près des voies de communication (le village d'Aizier se situe sur les bords de la Seine, à un kilomètre environ de la léproserie). Aizier accueille des lépreux jusqu'au milieu du 16ème. Elle est dédiée à Saint Thomas Becket, archevêque de Canterbury, familier du roi Henri II d'Angleterre. Thomas Becket entre en conflit avec ce dernier et se voit contraint à l'exil en France. De retour en Angleterre, il est assassiné dans sa cathédrale.
Sur les photos, vous apercevez les ruines de la Chapelle Saint Thomas, tout ce qui reste de la léproserie. Des fouilles archéologiques s'y déroulent pour tenter de comprendre le mode de vie, le nombre de personnes fréquentant ces lieux (des fouilles similaires sont également menées sur les vestiges d'autres léproseries en Europe).
Si vous allez à Aizier, n'hésitez pas à faire un voeu. Une légende locale affirme qu’il faut nouer la branche d’un arbre voisin de la chapelle… et si le nœud résiste à l’épreuve du temps, le vœu est exaucé.
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le blog de Kate - un Carnet sur mon chemin - si des photos vous intéressent, demandez-les moi et je me ferai un plaisir de vous les envoyer - http://cerbermail.com/?r6snr5Vu9c -
cette carte vous donne les visiteurs... de la journée (ou tout au moins les bornes internet les plus proches de leur domicile) - cliquez sur la carte -
